Pour bien débuter ...

Bonjour,
Je vous recopie ce texte d'un ami publié sur un forum que je fréquente depuis 2008. Je l'ai un peu "dépoussiéré". Il pourra peut être être utile pour débuter en photographie ou vous remettre en mémoire certaines choses. Seul le point n°2 me gêne un peu car je ne travaille qu'en Raw mais comme ce sont des conseils pour bien débuter, vous pourrez par la suite passer dans ce format :



une manière comme une autre de progresser
avec son nouveau boitier
et des réponses aux question que je me suis souvent posées
et c’est à quelque points près mon parcours


1) Choisir la taille d’image une fois pour toutes

Vous avez acheté un reflex 10, 12 ou 14 millions de pixels?
Alors pas de tergiversation, utilisé-le à cette définition là,
oubliez les autres tailles d’images. attention cela n’a rien à voir avec le format d’enregistrement(voir réglage n°2). Dans le choix de la taille d’image (aussi appelée"définition), vous dites à votre boitier
que vous voulez photographier en utilisant tous les photosites existants.
Sur le terrain, vous ne savez jamais quelle sera l’utilisation ulterieure de votre image. Même si vous débutez et que vos compositions ne sont pas "extraordinaires" prenez l’habitude d’utiliser votre capteur au maximum de sa définition.


2) Faire confiance au Jpeg Fin

Une fois que le nombre maximal de pixels a été choisi, reste à définir
comment vous allez demander à l’appareil d’enregistrerces pixels.
Deux formats d’enregistrement existent:le Raw et le Jpeg.
Le Raw est un format natif, le plus riche en soi, mais qui nécessite
derrière un travail d’optimisation sur ordinateur.
Pour débuté, je conseille de rester en Jpeg mais de choisir le "Jpeg le plus Fin", celui qui reduit le moins l’image. Bien-sûr, vous avez dû lire que le Jpeg est un format destructeur et qu’il faut l'éviter.
Pas d’inquietude, en mode "fin", cette destruction est invisible et bon nombre de pros du reportage font toutes leurs images en mode Jpeg.
Au début du numérique, les compressions Jpeg étaient parfois aléatoires.
Aujourd’hui les algorithmes sont optimisés(au point que le Jpeg 2000 n’a finalement jamais vu le jour).Bref, en reglant votre boitier sur le nombre amxi de pixels et la meilleure qualité possible en Jpeg. vous êtes parfaitement outillé pour réaliser de très belles plaques et ne plus vous occuper de ces deux réglages.


3) sensibilité

en général, votre capteur de reflex possède une sensibilité nominale d’environ 200 ISO pour Nikon et 100 pour Canon. Descendre en dessous n’apporte aucun gain qualitatif,
monter à 400 ISO ne dégrade plus l’image car les reflex numériques actuels ont fait d’incroyables progrés au niveau traitement du bruit.
Du coup je conseille de vous placer d’emblée sur les valeurs "Iso 100 à 400" (bien sûr en fonction de la lumière),
c’est le meilleur compromis pour répondre à toutes les conditions de lumière. ISO 800 pour des besoin précis: en fin de journée quand la lumière faiblit ou si vous voulez figer au zoom une action ultra rapide
Oubliez aussi definitivement le mode "Iso auto" qui est un vrai piège,
les ISO "classiques" qui doublent de 2 en 2(200, 400, 800, 1600...)
sont largement suffisant pour couvrir toutes les conditions de lumière.


4) Autofocus

L’autofocus est sans doute le module le plus complexe à appréhender
sur un reflex. A force de vouloir optimiser chaque situation et de clamer "nous sommes les plus rapides", les systemes AF sont devenus de vraies usines à gaz. Plusieurs choix parallèles sont proposés et pour s’y repérer il faut les considérer dans l’ordre. D’abord il va s’agir de choisir le nombre de colimateur actifs, deux options s’offrent à vous: soit la mise au point sera réalisée ponctuellement sur un seul collimateur (aussi appelé "point AF" ou "capteur AF" soit vous demandez à votre boitier de prendre en compte une "plage large" comprenant plusieurs collimateurs.
Ma préférence va à la première solution, le choix d’un seule collimateur permet de savoir exactement ou son appareil fait le point.
Ce collimateur actif va s'éclairer en rouge dans le viseur et faciliter la composition. Avec le mode large l’ambiguïbité règne et on perd le contrôle precis de sa zone de netteté quand plusieurs plans cohabitent dans son cadre.


5) Autofocus (suite)

Et quitte à prendre qu’un, choisisser le collimateur central !!!!
C’est toujours le plus sensible et le plus rapide car il est généralement de type "croisé", je m’explique, cela signifie grossièrement que ce collimateur est "double", il est la fusion de deux détecteurs, l’un vertical et l’autre horizontal. Ce collimateur sera le plus fiable en cas de lumière douce et de faibles contrastes. En effet, pour assurer la netteté, le système autofocus a besoin de se caler sur une zone contastée où de deux plans qui tranchent l’un sur l’autre. C’est pourquoi l’AF patine face à une vitre ou devant un paysage en bord de mer, toute zone uniforme lui pose problème. Le choix du collimateur central facilite la rapidité d’action. Seule inconvénient, il oblige de mettre le sujet principal au centre de la composition, il faut donc s’habituér à travailler en trois temps:

* viser en mettant le sujet au centre
* appuyer à mi-course sur le déclencheur pour mémoriser la mise au point
* effectuer le cadrage definitif et déclencher !


6) Autofocus (suite et fin)
Une fois que vous avez choisi un collimateur ponctuel central, vous n’en avez pas encore fini avec les diverses options offertes par l’autofocus ! Il vous faut maintenant choisir le type de suivi AF.
Généralement deux possibilités s’offrent a vous: le suivi "continu" dit "AF-C" chez Nikon ou "AI-Servo" chez Canon ou le suivi "single" nommé "AF-S" chez Nikon ou "One Shot" chez Canon.

La position "AI-Servo" permet de continuer à ajuster la mise au point tant que le sujet bouge. Ce mode facilite la photo d’action.
De son côté la position "One shot" rend le déclencheur inopérant tant que la mise au point ne s’est pas calée. L’appareil mémorise la mise au point une fois que l’on a appuyé à mi course sur le déclencheur.
Certain appareil proposent une troisième possibilité dites "AI-Focus" ou "AF-Auto" où c’est l’appareil lui-même qui choisit de se commuter en "AF-S" ou "AF-C"suivant le sujet qu’il a detecté. Ce mode "auto" décide à votre place et vous ne saurez jamais comment votre appareil va réagir.


7) Mesure le choix de la raison

Tout les reflex proposent trois façons de mesurer la lumière:

*Un mode "multizones" (appelé aussi évaluatif ou matriciel) qui va analyser l’image que vous avez cadrée et qui va la comparer à des millions de "cas types" entrés en mémoire.Tous ce qui est cadré "compte", chaque zone est quadrillée et mesurés en terme de densité.

*un mode de mesure "centrale ponderée ", il s’agit globalement
de considérer que le centre de l’image compte pour 75% dans le calculde la luminosité, la périphérie étant sous-évaluée à 25%

* Un mode "selectif" ou "spot" qui concentre 100% de la mesure
sur une petite partie de l’image

Pour débuter; le mode "multizone"est le plus universel, il a une
legére tendance à surexposer les images mais dans 95% des casil sera efficace et même dans les scènes de neige....



White Balance Auto

En argentique, deux seules températures de couleurs existent: la lumière du jour (autour de 5 500 Kelvin) et la lumière tungstène (autour de 3 200K) synonyme de lumière électrique. En digital, les fabricants se sont ingéniés à multiplier les possibilités de choix de températures de couleur et plus personne n’y comprend plus rien... L"idée de départ est d’ajuster son "point blanc" en fonction du type d'éclairages ambiant.
D’où le nom générique de "balance des blancs" (issue de la video) pour une fois je conseille de rester dans la configuration auto,
et si certaines dominantes vous gènent, une légère retouche sur l’ordi compensera tout cela.


9) Mode d’exposition

Première disposition à prendre: oubliez définitivement tous les modes "à pictogrammes" nommés "programme résultat" ou" modes assistés"
Seules les modes PASM (ou PAvTvM, autres orthographe possible) ont un réel intéret. Quand vous serez un utilisateur averti, vous vous
interesserez aus différentes priorités.... Dans un premier temps, restez sur le mode "P" (programme).
En fonction de la lumière analysée par la cellule du boitier et de votre choix du type de mesure (spot, centrée ou multizone, voir conseil n°6) votre reflex va vous proposer une vitesse et une ouverture de diaphragme précise. Vous pouvez lui faire cnfiance dans 90% des cas, de plus ce mode "P" est souvent décalable (du moins du moins sur les reflex). Grâce à la molette principale de votre reflex vous pouvez choisir
par exemple (si la lumière le permet) une vitesse plus rapide tout en conservant la "bonne exposition"
Le mode "P" se sort de la plupart des sujets. Son seule defaut est de rendre les ciels bleus un peu pâlichons quand on l’associe à la mesure multizone



10) Ni contraste, ni saturation

Sous pretexte de vouloir retrouver en numérique les sensations de l’argentique, les fabricants de reflex se sont mis à multiplier les "styles d’images".
Mon conseil ici sera donc fort simple, desactivez tout les curseurs, restez en mode "standard". Il sera largement temps ensuite sur l’ordi de donner un style d’image à vos oeuvres avec les outil "courbes" "niveaux" "saturations" ou tout simplement "luminosité" et "contraste" si vous débutez aussi sur l’ordinateur.

j’espère que cela vous sera utile
merci d’avoir pris le temps de me lire

Bonne information pour tous